1. |
Masque au quotidien
02:13
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Les yeux bandés, tu donnes des coups dans l’eau
Arrête de respirer ou tu vas te noyer
Dans tes erreurs, tu tournes le dos
A toutes tes peurs qui ne font qu’accentuer
Ta solitude, est ton excuse.
Tu tues le temps et recule au quotidien
Ta solitude, est ton excuse.
Tes faux semblants deviennent ton masque au quotidien.
Aveugle et muet aucune sensation ne te parvient.
Tu te transformes peu à peu en un être inhumain.
Personne ne brise les barrières que tu t’es mises.
Tu idéalises les choses qui t’étaient promises.
Un seul échec, une seule défaite.
Et tu t’enfermes dans l’ivresse du mystère.
Un seul échec, une seule défaite.
Et tu t’enfermes quitte à avancer en arrière.
Ta solitude, est ton excuse.
Tu tues le temps et recule au quotidien
Ta solitude, est ton excuse.
Tes faux semblants deviennent ton masque au quotidien.
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2. |
Veronika
03:23
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Enfermé dans cette pièce
Aux murs de verre.
Je recherche et j’espère.
Une échappatoire,
Le bout du couloir.
La lumière dans le noir.
Ces chaines du passé
Me retiennent enfermé,
M’empêchent de vivre
De grandir, de survivre.
Je deviens amorphe
Aucune chance que je sorte
Cette masse qui m’emporte
Au septième sous-sol.
Je cours sur place
M’efforce sans relâche.
De sortir de cette impasse.
Cette glace inévitable
Me renvoie cette image.
Déchirée, déformée, que j'essaie d’oublier.
Ces chaines du passé
Me retiennent enfermé,
M’empêchent de vivre
De grandir, de survivre.
Je deviens amorphe
Aucune chance que je sorte
Cette masse qui m’emporte
Au septième sous-sol.
Enfer Sartrien
Démons de demain
Je m’enferme et j’espère …
Enfer Sartrien
Démons de demain
Tu m’enfermes mais j’espère !
Ces chaines du passé
Me retiennent enfermé,
M’empêchent de vivre
De grandir, de survivre.
Je deviens amorphe
Aucune chance que je sorte
Cette masse qui m’emporte
Au septième sous-sol.
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3. |
Syncope
02:46
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J'abandonne ma nonchalance
Je saisis ma dernière chance
Je rejette mes fausses excuses
J'abandonne toutes mes ruses
Je referme mes blessures
Je regarde mes ratures
J'en reprends l'écriture
Une esquisse de mon futur
Mon réveil est brutal
Ma conscience est mise à mal
Aucun retour possible
Ma confiance en équilibre
L'abandon n'est plus permis
Les échecs m'ont reconstruit
Malgré les doutes je réussis
A retrouver une vie
C'est l'instant du renouveau
Mon passé marque ma peau
Je guéris ces impacts
Avec le temps qui passe
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4. |
Dernière danse
04:02
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Aucune erreur possible
Chaque trace est indélébile
Je donne le meilleur de moi
A chaque regard, à chaque pas
Je m’aventure sur cette page
Vierge, vide, pure mais qui me juge
Sans aucune rage sans un regard
Quand j’y appose mon écriture
Je commence cette histoire
La peur au ventre les mains qui tremblent
Il me reste qu’un infime espoir
Du moins c’est ce qu’il me semble
Je revois cette préface
Mes jambes tremblent mon sang se glace
J’aperçois ma meilleure chance
D’enfin entrer dans la danse
L’angoisse m’attire, je tourne la page
Le vide n’inspire pas plus d’adages
Je retrouve mes anciens vices
Je lâche prise, tout cela glisse
La routine me réconforte
S’estomper tel une feuille morte
Bien plus facile de ne rien faire
Abandonner.
Je laisse cette histoire à d’autres
Bien plus habile, bien plus subtile
Je m’efface de cette préface
Inachevée, vite oubliée
Cette page restera vierge
Elle est plus forte je le confesse
Cette flamme n’y changera rien
Je la délaisse
Elle brûle en moi, ne s’estompe pas
Plus je l’étouffe plus elle s’efforce
A m’entrainer dans cette danse
Que je rejette de toutes mes forces
Elle brûle mon masque, je dois faire face
A cette inévitable page
Peut-être bien ma dernière chance
D’enfin entrer dans la danse.
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5. |
La traque du lion
01:25
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Tu courbes l’échine, tu fuis l’orage
Queue entre les pattes tu es pris en otage
Plus rien ne t’amuse, la peur te prend aux tripes
Tout est identique, devient insipide
Ils sont en traque, tu le sens et tu fuis
Tu t’interdis de t’arrêter ici
Un hurlement résonne dans la nuit
Une note d’espoir (et) tout ton corps frémis.
A bout de souffle tu t’arrêtes
Ils sont là, ils t’encerclent
Aucun d’eux ne te voit
Ils avancent et te noient.
Tu reprends ton souffle
Tu regardes autour
Aucune trace de vie, tu te sens à l’abris.
Tu reprends la route,
Tu regardes et tu doutes
Toutes ces traces de pas ne vont pas vers toi.
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6. |
Le grand théâtre
05:10
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Le rideau se ferme
Sur une pièce trop amochée
La pièce continue
Sur une scène trop usée
De nouveaux acteurs fatigués
De nouveaux décors édulcorés
On attend le prochain acte
Qui marquera
Le grand théâtre
Le public sera attentif
Au prochain acte
L’acte nouveau se prépare
Le suspense est prévisible
Le spectacle redémarre
Le rideau reste impassible
L’acte nouveau se prépare
Le suspense est prévisible
Tous ensemble pour le grand soir
Le rideau reste impassible
Le public est ébahi
La foule se crispe
Dans les gradins
Hystérique le public applaudit
Le dernier acte
Du grand théâtre
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Faux Semblant Tours, France
Trio punk rock de Tours.
On faisait des trucs comme The Flatliners ou Billy Talent, mais en moins bien.
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